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Guilloux, Albert Gaston

Rouen, 9 oktober 1871 - Parijs, 30 november 1952

Biografie: Albert Gaston Guilloux

Albert Gaston Guilloux est un sculpteur et peintre français. Très tôt, Albert Guilloux est sensibilisé à l’art. Son père, Benjamin, ainsi que son oncle Eugène, sont sculpteurs ornemanistes. Son frère aîné, Alphonse Guilloux, est sculpteur et enseigne le modelage et la composition décorative à l’École régionale des beaux-arts de Rouen.

C’est d’ailleurs dans la classe de ce dernier qu’il commence son cursus scolaire en 1888. En 1891, une bourse de la ville de Rouen lui donne les moyens d’aller à Paris et d’entrer à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Élève studieux, il reçoit une solide formation académique auprès des maîtres Jules Cavelier, Louis-Ernest Barrias et Jules Coutan. Au cours de ses études artistiques, il est récompensé par une médaille de 2e classe au concours de figure d’après nature en 1895, le prix Chenavard en 1897 et une seconde médaille de figure modelée en 1899.

En 1899, il débute au Salon des artistes français avec un groupe en plâtre, Ève retrouvant le corps d’Abel, qui lui vaut une médaille de 3e classe et un achat par l’État4. Il s’installe dans un atelier de Montparnasse, au 77 rue Denfert-Rochereau, à Paris. Il est nommé officier d'Académie en 1902.

Il revient au même salon en 1903 où il expose un groupe plâtre, La Goule, et la sculpture en marbre du groupe, Ève retrouvant le corps d’Abel. Ce dernier est récompensé par une médaille de 2e classe (achat par l’État) et le jury lui décerne le grand prix du Salon pour La Goule6. Ce prix est doté d’une bourse de voyage.

Après plusieurs années pour formaliser le projet avec les commanditaires, Albert Guilloux exécute le tombeau du cardinal Léon-Benoit-Charles Thomas. Placé dans une chapelle de la cathédrale de Rouen, ce monument est inauguré en mai 1911.

En 1913, il présente au salon la statue L'Opprimé prenant conscience de sa force ; cette œuvre vigoureuse en marbre gris fait l’objet d’une acquisition par la Lady Lever Art Gallery (en) à Liverpool.

Par décret du 30 juillet 1914, Albert Guilloux est nommé chevalier de la Légion d'honneur sur proposition du ministre de l’Éducation et des Beaux-Arts. Mais il ne fête pas l’événement car il doit rejoindre Rouen en urgence : c’est la mobilisation générale.

Après la Première Guerre mondiale, Albert Guilloux reprend son activité de sculpteur. Il réalise quelques monuments aux morts pour les communes de Cambo-les-Bains, Elbeuf, Auffay, Bacqueville-en-Caux et aux élèves du lycée de Rouen morts pour la France.

Dans cette période d’entre-deux-guerres, il répond aussi à des commandes de statuaire religieuse pour les paroisses Saint-Michel au Havre, Louveciennes, Thiais, Condé-sur-Risle, Saint-Nicaise à Rouen.

En 1927, il est choisi par le collège Saint-Marc d'Alexandrie en Égypte, pour l'exécution de trois statues en marbre, Saint Marc au lion, Saint Jean-Baptiste de La Salle, Le Sacré Cœur et un moulage en plâtre de La Cène destiné à la fonte en bronze.

Il obtient une médaille d’or, à Paris en 1937, pour une Tête d'homme, à l’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne.

Albert Guilloux a une autre passion : la peinture. Il décide de consacrer la bourse de voyage, obtenue en 1903 avec le prix du Salon, à un séjour en Italie pour se perfectionner en dessin et en peinture.

Déjà dès novembre 1899, Albert Lebourg, son parrain, lui prodigue, dans un courrier, des conseils pour composer sa palette et construire son motif, après avoir vu les études de son filleul.

En 1920, Albert Guilloux devient propriétaire d’une maison à Saint-Vaast-d'Équiqueville, où il aménage un autre atelier. Il peint de nombreux paysages de la vallée de la Béthune, des bouquets de fleurs de son jardin et quelques portraits. En tant que peintre, il participe au Salon des artistes normands à Paris en 1926 et 1927 et au salon d’Hiver de 1937 et 1947.

Il diffuse sa production picturale par le biais de la galerie Cailac, rue de Seine à Paris, et dans la galerie du marchand de couleurs Clouet, à Dieppe. Albert Guilloux meurt dans son atelier parisien en 1952. Il est inhumé au cimetière de Saint-Vaast-d'Équiqueville.

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